Ce samedi 13 Avril, la salle du Grand Parc s’est remplie d’ une effervescence jubilatoire sous l’impulsion d’associations porteuses de projets qui redonnent foi en l’humanité.
Ce genre d’initiatives altruistes rajoutent de la couleur à la fresque monochrome grisâtre des comportements de l’humanité 2.0. On est bien loin de l’opération de communication de Macron au chevet (pour le coup, pas vraiment…) de SDF.
A leur échelle, ces associations s’évertuent à lutter contre les injustices en utilisant l’Art comme cheval de Troie.
Elles brisent alors les plafonds de verre cristallisés par la mauvaise prise en charge des problématiques sociales, médicales, économiques…
L’idée est de rendre à tous la possibilité d’accéder aux bienfaits salvateurs de l’Art.
« L’art c’est l’émotion sans le désir »
(issu de la réflexion de Paloma, 12ans, dans « L’élégance du hérisson »)
Ainsi l’Art extirpe de notre humaine condition pour nous hisser au-delà, vers le monde onirique des sensations.
Makja, Afro Social Club, la Compagnie Mohein, Titouan et Krazolta ont créé un espace de communion unificatrice. Liés, les gens se laissèrent transporter par des musiciens remplis d’une allégresse non feinte. Ces derniers jouèrent de toute leur âme, possédés.
Voilà une bien jolie façon de montrer sa solidarité à l’égard de la lutte contre les injustices qui gangrènent une population française que certains cherchent à mettre « en marche ».
Le temps d’une soirée, marquant le début des vacances scolaires et de la crise de foie chocolatée, une masse éclectique a stoppé cette risible marche pour profiter et se délecter du moment présent.
Carpe Diem comme dirait l’autre.
(Pas ce mec du collège qui l’a fait tatouer sur le poignet…)
Un magnifique ballet de mouvement des mains, précis et créatif, compléta ce tableau. Les talentueux Alfred et Richard Guerineau dessinèrent, en direct et au rythme des instruments, l’histoire de la musique.
Ils offrirent aux musiciens le reflet visuel de leur monde sonore…
Humilité, soutien, altruisme, générosité donnèrent le ton de la soirée. Ces valeurs doivent être centrales pour tendre vers le meilleur des mondes (pas dystopique à la Huxley). Mais surtout, et ça paraît absurde de l’écrire tellement c’est logique, elles doivent être dirigées en priorité vers le vivant, non vers la pierre…
After a while crocodile
J.J.G.
📷 Christophe Garbage
📷 Kafar33
Une belle initiative de Cultures Du Coeur Gironde, Des Liens et la Fondation Abbé Pierre.